ARTS
Le rideau est désormais tombé sur la 4ème édition de la foire d’art contemporain AKAA (Also Known As Africa), qui a pris quartier au Carreau du Temple, du 9 au 11 novembre 2019 à Paris.
Elles sont au total 44 galeries et une centaine d’artistes à prendre part à cette grande exposition artistique qui donne l’occasion de découvrir quelques galeries de design contemporain, ayant en commun quelque chose du vaste continent africain. Pour Victoria Mann, directrice d’AKAA, l’objectif est de dépasser le cadre de la scène contemporaine africaine et de porter un regard sur les artistes du Sud global, qui s’inspirent les uns les autres. Ce qui justifie le thème principal : Influences croisées entre le continent africain et autres « Suds », dont l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique Latine. Pas d’étonnements de retrouver les toiles aux couleurs et motifs éclatants de Francisco Vidal, né à Lisbonne de parents angolais et cap-verdiens, ou de celles du Brésilien No Martins qui interroge le racisme et la violence envers la population noire dans son pays natal.
Pour cette édition, l’accent a particulièrement été mis sur le design, en témoigne le lancement de l’ouvrage Génération Africaine, la force du design, de Hicham Lahlou et Mugendi K. M’Rithaa (éd. Langages du Sud, 2019, qui a donné lieu à une table ronde le dimanche 10 novembre. Viennent en appui les fauteuils en métal et fils de nylon du designer malien Cheick Diallo représentés par la Bamako Art Gallery qui côtoient les meubles télé, fauteuils, tables basses et tabourets réalisés à partir de barils de pétrole et de bouteilles de gaz du Burkinabé Ahmed Ouattara.